Bernard Tirtiaux

Né à Fleurus le 11 avril 1951, je suis le troisième d’une famille de cinq enfants. Petit, j’aime travailler de mes mains. Vers l’âge de quinze ans, alors que je suis en humanité à Maredsous, je me prends de passion pour le vitrail. J’en ferai mon métier après un passage de quatre ans par Leuven où j’étudie le droit à la faculté, le dessin, la gravure, la peinture à l’académie, le théâtre en autodidacte.
Je poursuivrai ma formation de verrier à la Cambre et puis en France pour m’établir ensuite à Martinrou. J’y aurai trois enfants.Ivan et Grégoire qui sont musiciens, Madeleine qui est peintre et illustratrice. Rompu aux techniques anciennes, j’ai réalisé à ce jour plus de 700 verrières originales. Parallèlement, je sculpte des pièces monumentales au départ de lames de verre collées. Mes œuvres sont principalement éclatées sur la France, la Suisse et la Belgique.

Côté plume, j’ai écrit de nombreux poèmes et chansons que j’interprète et dont une quarantaine ont été gravées sur disques. J’ai imaginé six pièces de théâtre dont quatre ont été montées et deux publiées.
C’est en 93 que sort aux éditions Denoël, mon premier roman “le passeur de lumière” autour de l’artisan verrier du moyen âge à qui on doit les couleurs des vitraux. Suivront “les sept couleurs du vent” 1995, “le puisatier des abîmes” 1998. “Aubertin d’Avalon” 2002, “Pitié pour le mal” 2006,”Prélude de cristal“2011,”Noël en décembre” 2015 sortiront chez J.C.Lattès.
Mordu de théâtre et de chanson, j’ai travaillé comme comédien, metteur en scène, scénographe au sein de nombreux théâtres de la communauté française. J’ai bâti de mes mains mon propre espace théâtral (deux salles de 100 et 260 places) dans la ferme de Martinrou où je demeure. J’y propose mes créations et nous accueillons des spectacles. L’activité se maintient depuis 36 ans.

Sculpture

En mai 1996, il implante une “cathédrale de lumière”de sept tonnes au Centre de l’Europe des Quinze, à Viroinval. Un nouveau cap. En 1997, il expose à Viroinval, puis à Namur et à Bruxelles, des sculptures de verre. En 1998, il crée une rosace pour la chapelle de Martinrou. En 1999, il réalise des vitraux pour le Château du Val Saint-Lambert (parcours-spectacle sur l’art du verre et du cristal). En 2000, il crée des vitraux pour l’église romane d’Esquelmes. En 2001, il installe cinq sculptures de verres musicales (Orgues, harpe-carillon, fontaine, sphère géante, kaléidoscope) dans le parcours ludique du Val Saint-Lambert.

Sans pour autant négliger ses commandes privées , Bernard Tirtiaux se consacre d’avantage à des œuvres de verre en trois dimensions. C’est ainsi qu’il expose ses sculptures à Art Home (Oupeye) en tandem avec sa fille Madeleine (fin 2002), à Artyp (Bxl) avec d’autres verriers (2002, 2003, 2004), aux écuries de Waterloo avec Madeleine à nouveau (2004), en l’abbaye de Stavelot (2005), à l’Aula magna de Louvain-La-neuve avec et autour des terres de la céramiste Myriam Kahn, à Thimister-Clermont, au château de Jehay (2006), Comblain-Au-Pont, à la ferme rose de La Hulpe (2007).

Début 2008, il inaugure deux murs en lames de verre (respectivement 10 et 40 mètres carré) et un auvent-voilure (30 mètres carré) en connivence avec l’architecte Jean Lelotte pour l’espace-santé de Malmédy.
En 2010, il aménage un lieu de recueillement au cœur de l’établissement Notre-Dame de Lourdes à Jette.
En 2011, c’est un terril de lumière qui prend place au bois du Cazier.

2012 est l’année des cloisons courbes, des rosaces blanches, de puits de lumières, d’une fontaine. Un Ambon de verre, un bénitier et de hautes appliques translucides sont intégrées dans la basilique Saint-Christophe de Charleroi.
2013 Six hautes fenêtres vont tempérer la lumière d’une chapelle aménagée à Saint-Gilles dans l’institut Saint-Jean-Baptiste de la Salle.
La même année verra l’installation d’une verrière en lames de verre de deux fois 26 mètres carré en façade de l’église Saint-Nicolas en Havré à Mons.
2014 l’amène à réaliser un saxophone géant en verre pour la ville de Dinant.
2016 s’ouvre sur la création d’un autel et d’un lutrin en verre cristal pour la chapelle de l’école abbatiale de Maredsous.

Dès dix-sept ans, Bernard Tirtiaux est attiré par la magie du vitrail et découvre le métier avec Alfred Somville, un artisan du vitrail habitant Ligny. Son premier travail date de 1968: la chapelle de Martinrou construite en 1938 par son grand-père. Il vitre l’année suivante une chapelle à Sombreffe.
Après ses humanités gréco-latines, il étudie le Droit et suit parallèlement des cours de dessin, de peinture et de gravure à l’Académie des Beaux-Arts de Louvain. En 1973, il passe un an à l’Institut Supérieur Artistique de la Cambre, à Bruxelles. Mais l’atmosphère de cette école lui convient mal. Il préfère la pratique directe et part se former en France où il apprend son métier dans différents ateliers.
Il s’arrête sept mois au village médiévale de la Hume près d’Arcachon, puis, à la demande des Monuments Historiques du Limousin, il réalise une grande verrière pour le château classé de Couzeix, près de Limoges. Ensuite, il exécute les vitraux de la synagogue de Livry-Gargan, près de Paris, et expose au Salon des Artisans d’Art à Paris.
Revenu en Belgique en 1975, il installe son atelier à Fleurus, dans la ferme familiale de Martinrou. Il participe aux animations des Fêtes de Wallonie à Charleroi en 1979 et 1980, expose avec les verriers belges aux Métiers d’Art du Brabant à Bruxelles et à l’Abbaye de Dieleghem, monte un atelier dans les Jardins du Maïeur à l’occasion des fêtes de Mons passé-présent. En mai 1984, il est retenu pour le prix Jules-Marie Destrée au Musée du verre de Charleroi et obtient une importante commande de grands vitraux pour des bâtiments privés en Suisse.
Rompu aux techniques anciennes en ce compris la restauration de vitraux anciens, Bernard Tirtiaux développe d’autres formes d’assemblage et d’utilisation du verre comme la maçonnerie, le collage, le sablagele travail sur miroirs. En 1985, une de ses oeuvres, alliant verre, miroir et inox, participe à l’exposition “Art verrier en Wallonie de 1802 à nos jours” qui se tiendra à Paris du 17 octobre au 24 novembre 85 au Centre Wallonie-Bruxelles avant d’être présentée à Mons, Charleroi, Liège, Namur en 1987, ainsi qu’au Québec et en Finlande.
Outre des vitraux à suspendre, Bernard Tirtiaux a dessiné et réalisé plus de 500 verrières, toutes originales, pour des maisons particulières, des édifices religieux, des bâtiments publics. Relevons les vitraux du Casino de Namur (une première série en 1986 sur le thème des cartes à jouer, puis, en 1994, une fresque de 60 m² représentant une course de chevaux), les vitraux réalisés pour l’église Saint-Rémy de Montignies-sur-Sambre, ceux de la communauté de La Poudrière à Bruxelles, ceux de la chapelle de la Clinique Notre-Dame à Gosselies (1987), ceux de la chapelle de la Colline de Penuel à Mont-Saint-Guibert (1992). A noter, le parcours spectacle du Val Saint Lambert (1999), les verrières réalisées pour l’église romane d’Esquelmes (2000).
Nombre de vitraux seront placés chez des privés entre 2002 et 2007.Une rosace est installée au harp center brussels en 2009, une autre à Schoten “Anvers” en 2012, une suite de six fenêtres à Saint-Jean-Baptiste de la Salle en 2013.

Vitraux

Sa première expérience d’écriture remonte à l’année 1972: “La profanation”, une pièce coécrite avec son frère, François Emmanuel. Pendant près de vingt ans, Bernard Tirtiaux se cantonnera à la création de poèmes, de chansons, de pièces de théâtre. Plusieurs disques et CD verront le jour. (chansons tirées de “la loge”, “Gris-vert, gris-bleu”, “allumette”, “Entre le ciel et l’ombre”). Parmi les pièces montées à ce jour, il y a “La loge” créée en 1981, reprise en 2001,”Westerbork 43″ -créée en 1991, Parole de pierres créée en 1996 à Tourinnes la Grosse et publiée aux Editions Nauwelaerts, Vol d’éternité créée en 2000 et publiée aux Editions Ancrage.

Ecriture

Viennent ensuite les romans.
“Le passeur de lumière” voit le jour en 1993. Sorti chez Denoël, il est consacré “Livre de l’été” à Metz en juin de la même année, Prix “Lire Elire”, Prix des Lycéens. Il sera traduit en allemand, roumain croate, espagnol, anglais.
“Les sept couleurs du vent” suit en février 1995 (Prix littéraire du quartier latin, Prix “Relais H” du roman d’évasion, Prix des auditeurs de la RTBF, Prix de la Bibliothèque Centrale du Hainaut 1996). Traduction en allemand et en roumain.

“Le puisatier des abîmes” sort en mai 1998. Publiés par Denoël, Les trois romans sont également édités en livre de poche (éditions Folio).“Aubertin d’Avalon” paraît en mars 2002 aux Editions Jean-Claude Lattès. Il est traduit en roumain.“pitié pour le mal” est publié en 2006. Il reçoit le prix du roman adaptable au festival de Luchon, le prix Charles Exbrayat à Saint-Etienne, le prix Jean d’Heurs au centre mondial de la paix à Verdun, le prix des lycéens 2007.
Ces deux derniers opus sont disponibles dans la collection Livre de poche.

L’année 2006 sera consacrée à l’écriture d’un opéra autour de l’eau : Le chant de Neptune sur une musique originale de la harpiste, compositrice et interprète Maria Palatine.
A noter les sorties de deux recueils de textes poétiques : Prêtresses autour de L’œuvre du sculpteur J.M.Solvès (2002) et Sculpture de terre, sculpture de mot autour des terres de Myriam Kahn(2004).“Prélude de cristal” voit le jour en 2011. ( Il passe en poche en 2012).
“Lueurs” , un recueil de poésies et de chansons, sort simultanément chez Lattès,
(Grand Prix International des poètes et artistes de France, Prix des Arts Léopold Sédar Senghor 2013, Grand Prix 2015 de la Société des Poètes français, la SPF).
“Noël en décembre” (Lattès) est en librairie depuis octobre 2015.

Bernard Tirtiaux est aussi fondateur de la Ferme du Martinrou, où il a bâti son propre espace théâtral ( deux salles de 100 et 260 places, de vastes espaces pour recevoir, exposer, organiser des stages, un atelier polyvalent où furent construits de nombreux décors). Il y éprouve depuis vingt ans ses textes et ses musiques et, entouré d’une équipe enthousiaste et dynamique, y accueille chaque année une quinzaine de spectacles originaux choisis par Pascale Hers. Son objectif: “fidéliser un public et partager avec lui émotion et passion”. Pari tenu: Martinrou, lieu de création, de diffusion et de formation (une cinquantaine de stages créatifs y sont organisés chaque année) affiche aujourd’hui complet pour chacune de ses activités. 

 Hors murs, Bernard Tirtiaux aura travaillé comme comédien avec J.C Idee, H.Ronse, M.Dorsel, F.Emmanuel dans un jour de Thaïs et la leçon d’anatomie (1988), P.Jaccaud, M.Tanner, Daniel Donies… Metteur en scène, il a monté “tais-toi et chante”, “Bas les masques…”, “Sanguines”, “Westerbork 43”, “Scène de méninges” de et avec Bruno Coppens, “Tout nous sourit”, “Vol d’éternité”, “Hugo dans tous ses états”. Scénographe de ses propres spectacles, il a construit et imaginé plusieurs décors pour, entre autre, le Théâtre de la vie.

Scène


Sa compagnie, La compagnie du Banc Public a créé :
La loge (1982 et 2001),
Tais-toi et chante (1984),
Bas les masques (1986),
Sanguines (1989),
Westerbork 43 (1991),
Entre le ciel et l’ombre(1992),
Tout nous sourit(1995),
Hugo dans tous ses états(1998),
Vol d’éternité (1999),
Aragon-Vian-Prévert (2002).
les calendes de cristal (2004).
Poèmes chantés et chansons dites (2013).
Echo-in Sainte-Baume Orgues et poésies avec Bernard Foccroulle (2013).

LISE


PARADIS


MAL DE MER


ENFANCE


ALLUMETTE

"M'importe cet agencement ludique de mots qui musicalise le phrasé d'un poème,
M'importe de tisonner ces brandons de paroles qui flambent nos vies au quotidien, illuminent nos joies, propagent aussi, par moments, l'incendie de justes colères ou de chagrins ravageurs,
M'importe de consigner, de dire, de baragouiner, de fredonner, de donner libre cours au gros grain de ma voix, au caverneux d'un chant enfoui, "espérément" consolateur ."

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maredsous

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bénitier

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Fleurus

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Saxophone

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cinq sculptures de verres musicales

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Malmedy

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Art Home

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sculpture

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Schoten

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Sombreffe

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Chapelle Martinrou

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esquelmes

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Saint Rémy

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noël en décembre

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prélude de cristal

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sculpture

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Prêtresse

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Aubertin d’Avalon

Résumé :

En cette fin du XIIe siècle, où s’invente un monde nouveau, comment Aubertin d’Avalon, bâtisseur de cathédrales et maître sculpteur, peut-il deviner que la
mission que lui ont confiée les Templiers va le jeter sur les routes de l’Orient, faire de lui un pèlerin de la Flamme Sainte, le transformer en incendiaire mystique?
Voici, de Paris à Jérusalem, en passant par Chartres, le grand roman d’une initiation où la fureur des temps n’a d’égale que l’élévation spirituelle.

En quittant le chantier de Notre-Dame et les rêves de pierre blanche pour sculpter l’impossible statue de l’épouse défunte qui hante son atelier et ses jours,
Aubertin entame le plus secret des voyages pour l’Ordre du Temple.

En marge de la croisade où bataillent ses fils, sa recherche le mènera du côté des carrières, des lieux de silence et d’une vallée de lépreux à
la rencontre avec la princesse di Morra qui transmutera sa quête du Feu divin en chemin vers la lumière de la vie. À l’heure où se dénoue son destin,
il apprend, ultime leçon, qu’en face des bûchers de l’histoire demeure, indéracinable, l’espérance.

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pitié pour le mal

Pitié pour le Mal

Résumé :

Fin août 1944, une colonne disparate d’Allemands démobilisés fait étape dans une ferme de Wallonie et réquisitionne chevaux et chariots pour rentrer chez eux.
Indigné, Mutien, un des enfants du lieu, entraîne son jeune frère Abel sur les traces du convoi pour récupérer Gaillard de Graux, un brabançon prestigieux, orgueil de son père,
lui-même victime des nazis. Entre inconscience et témérité, les deux garçons pénètrent au coeur d’un pays ruiné matériellement et moralement.
Ils connaissent six semaines de dangers terribles et d’inoubliables moments de fraternité. Sur le pied de guerre, ils donnent du fil à retordre au détachement ainsi
qu’à un vieil officier de la Wehrmacht qui les a pris en sympathie et s’évertue à les protéger.

Ce beau roman initiatique, où se tissent insidieusement des liens d’amitié entre ennemis, pose la question fondamentale de la faute et du pardon, et,
au-delà, évoque les écueils de l’existence qui, à l’instar de Gaillard de Graux, nous
conduisent sur d’autres chemins que les voies tracées.

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le puisatier des abîmes




bernard tirtiaux

Le Puisatier des Abîmes

Résumé :

“Je vais au-devant de cette porte ouverte sur le vide, cette béance. Les projecteurs me révèlent et m’aveuglent.
Je suis insensé de rentrer dans la lumière, d’exposer à la face du monde mes difformités d’olivier tordu. Une nacelle monte pour me prendre.
J’oublie que je suis faussaire, artisan de l’ombre et, dans les archives de Borganov, une plante timorée.”

A vingt mille lieues des puits vertigineux que creuse son père pour atteindre les cavités magmatiques qui se cachent au coeur de la lithosphère,
à mille miles des rêves de fleuves d’eau claire lancés par Tadeusz Nielsen, Antonin Carvagnac se réfugie depuis l’enfance dans un monde fait d’écrans et
de séquences transformées pour oublier la paralysie de ses jambes. La vie de ce magicien de l’image change de cap le jour où il devient le veilleur clandestin
du projet paternel en danger de s’éteindre. Il nous raconte sa traversée des abîmes qui durera près de sept ans.

Après s’être hissé derrière les vitraux colorés des cathédrales dans le Passeur de lumière, Bernard Tirtiaux plonge jusqu’au centre de la terre pour en
remonter avec l’espoir d’une planète guérie de ses blessures.

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sept



bernard tirtiaux

Les Sept Couleurs du Vent

Résumé :

“Je cherche dans mes livres d’histoire une figure qui te ressemble : un artisan de l’errance, un arpenteur des vents qui,
comme toi, s’est battu à coups d’outils pour le triomphe d’un chant d’amour. Ca fait peu de tapage, un chant d’amour. Et même quand il est porté par l’écho,
il ne pèse pas trois plumes dans la marche de l’univers… ”

L’artisan à qui l’abbé Vernay adresse ce mot est son frère de lait, Sylvain Chantournelle, compagnon charpentier qui nourrit un rêve sans mesure :
construire et promener de grandes orgues sur terre et sur mer, avec l’espoir secret que les traînées de musique qu’il répandrait de par le monde apaiseraient la
folie meurtrière de son temps. Il va sans dire qu’en cette seconde moitié du seizième siècle il avait de l’ouvrage.
Il tenta de rallier Mathilde à l’innocence de son projet.

Splendide musicienne, elle était davantage encore que sa dulcinée, elle était le ferment de son rêve : sa muse. Avec ce nouveau roman,
foisonnant d’aventures, Bernard Tirtiaux nous initie au monde des compagnons du tour de France : charpentiers et facteurs d’orgues.
Ces nobles artisans, par la maîtrise de leur art, touchent au sublime, dans une époque troublée qui présente bien des similitudes avec la nôtre.

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passeur de lumière



bernard tirtiaux

Le Passeur de Lumière

Résumé :

“La lumière est diffuse”, dit Rosal de Sainte-Croix au jeune Nivard de Chassepierre. “Elle est fugace, changeante, capricieuse. Elle a toutes les ruses.
Jamais tu ne seras satisfait de ton ouvrage, si beau soit il. Jamais tu n’auras assez de couleurs dans tes casiers pour donner vie à un vitrail comme tu le souhaites.
Jamais tu n’auras la certitude de colorer juste comme on chante juste. Qu’importe ! T’es pas parent du feu et tu dois atteindre le feu, devenir un Maître en ton art,
l’artisan accompli du grand œuvre, l’Adepte. »

Nivard ne crut pas le chevalier. Il avait tort. Animé par une passion presque charnelle pour le verre et ses sortilèges, obligé d’aller jusqu’en
Orient pour compléter sa palette de couleurs, ses vitraux orneront bientôt toutes les plus grandes cathédrales d’Europe.
La quête déchirée de ce « passeur de lumière » sera alors celle d’un artisan sublime placé en funambule entre le ciel et l’ombre…



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Vol d'éternité

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disques

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Paroles de pierres

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Lueurs

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